Présentée comme l’un des objectifs phares du gouvernement, la révolution du secteur des transports se poursuit au Nigeria. Le réseau routier, qui connait des défis de qualité, bénéficie d’une attention particulière.

Accueil • BTP Infrastructures • Travaux publics • Le remodelage de l’autoroute Benin-Asaba (125 km) au Nigeria a démarré
Présentée comme l’un des objectifs phares du gouvernement, la révolution du secteur des transports se poursuit au Nigeria. Le réseau routier, qui connait des défis de qualité, bénéficie d’une attention particulière.
La reconstruction de l’autoroute de 125 km liant Benin City et Asaba dans le Sud-Ouest du Nigeria a été lancée le dimanche 23 mars par le ministre des Travaux publics David Umahi. La nouvelle structure sera un 2×1 voies, et son délai de réalisation est fixé à 30 mois.
Le projet financé par Africa Plus Partners (APP) suivant un modèle PPP (Partenariat public-privé) s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus globale du gouvernement dénommée Nigeria’s Highway Development and Management Initiative, et visant à densifier et assurer l’entretien régulier du réseau autoroutier. Le plan intègre notamment la construction de 4 autoroutes de grande envergure que sont Lagos-Calabar (700 km), Sokoto-Badagry (1068 km), Calabar-Abuja (482 km) et Akwanga-Jos-Bauchi-Gombe (439 km).
A ces voies s’ajouteront de nombreuses autres actuellement en construction ou en projet pour mailler le territoire national, afin de relier les grands pôles économiques du pays dont les ports, les bassins agricoles et ceux industriels. Selon le ministère des Travaux publics, la mise en œuvre de cette feuille de route devrait, en plus d’aider à rattraper le retard du pays en infrastructures routières, booster les secteurs d’activités essentiels de l’économie comme l’industrie manufacturière, l’agriculture, etc.
Bien qu’étant l’une des premières économies africaines, le Nigeria fait en effet partie des pays aux réseaux routiers les moins denses et les moins entretenus du continent. La poussée démographique et l’urbanisation rapide n’ont pas été accompagnées d’une politique de développement conséquente des infrastructures de mobilité.










