Port en eau profonde et hub majeur du transbordement en Afrique de l’Ouest, Lomé confirme son ancrage parmi les grandes plateformes mondiales. Grâce à la croissance du transbordement et à ses récents investissements en infrastructures, le port améliore son classement dans le Top 100 de Lloyd’s List.
Le port de Lomé consolide sa position parmi les grandes plateformes portuaires. Selon le classement 2025 de Lloyd’s List, référence mondiale du transport maritime, la plateforme togolaise occupe désormais la 92ᵉ place, gagnant ainsi un rang par rapport à l’édition précédente.
Avec un trafic de 2,06 millions d’EVP en 2024, en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente (1,9 million d’EVP), Lomé demeure le seul port d’Afrique subsaharienne à figurer dans le Top 100 mondial, et le cinquième port africain, derrière Tanger Med, Port-Saïd, Durban et Alexandrie.
Les analystes de Lloyd’s List attribuent cette progression à la croissance du transbordement, un segment que Lomé a su développer grâce à ses partenariats stratégiques et à l’efficacité de sa logistique portuaire. Le port en eau profonde de Lomé bénéficie notamment d’un tirant d’eau important, lui permettant d’accueillir les plus grands navires du continent, ce qui renforce sa compétitivité face à d’autres acteurs comme Durban ou Abidjan. Cette nouvelle progression intervient dans un contexte mondial marqué par un rebond de 8,1 % du trafic conteneurisé et par la réorganisation des chaînes logistiques internationales.
Dans le même temps, le port de Lomé vient d’achever les travaux de dragage de son terminal pour un coût de 7,5 millions d’euros. La profondeur du chenal a été portée à 18,6 mètres, ce qui lui permet d’accueillir davantage de grands navires (de 19 000 à 24 000 EVP).
D’autres investissements sont, du reste, annoncés par Lomé Container Terminal (LCT), l’un des deux manutentionnaires de la plateforme portuaire togolaise, dans le cadre d’un programme d’investissement de 120 millions d’euros à l’horizon 2027, qui inclut notamment le renforcement des quais, l’installation de nouvelles grues et l’extension de la capacité annuelle à 2,5 millions d’EVP.






























