Arrow se prépare à la construction d’une nouvelle mine de bauxite en Guinée

La Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite, avec plus de 140 millions de tonnes exportées en 2024. La junior australienne Arrow Minerals veut contribuer à cette dynamique avec son projet Niagara, dont la première estimation de ressources vient d’être publiée.

La Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite, avec plus de 140 millions de tonnes exportées en 2024. La junior australienne Arrow Minerals veut contribuer à cette dynamique avec son projet Niagara, dont la première estimation de ressources vient d’être publiée.

Arrow Minerals a publié mardi 25 mars une première estimation de ressources minérales pour son projet de bauxite Niagara. Ce dernier héberge 185 millions de tonnes titrant 42,3 % d’alumine, produit intermédiaire entre le minerai de bauxite et l’aluminium métal. L’annonce s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par la junior minière australienne pour développer sa première mine de bauxite en Guinée.

L’estimation de ressources minérales à Niagara soutiendra en effet l’étude exploratoire en cours sur le projet Niagara et prévue pour s’achever au premier semestre 2025. L’objectif de cette étude est de fournir les premières indications sur la viabilité économique d’une future mine, comme sa capacité de production et l’investissement nécessaire pour concrétiser ce potentiel.

« Compte tenu de la vigueur du marché de la bauxite, des succès obtenus en matière d’exploration en 2024 et des résultats attendus de l’étude exploratoire et des travaux d’exploration supplémentaires, c’est en 2025 qu’Arrow deviendra une société axée sur le développement », indique son directeur général David Flanagan.

Notons qu’avant d’arriver à la phase de développement d’une mine, Arrow a encore des travaux à mener, en plus de ceux liés à l’exploration et à l’étude exploratoire. Une fois les résultats de cette étude obtenus, la société devra sans doute mener d’autres études économiques plus précises, tout en tentant d’obtenir les autorisations réglementaires auprès des autorités guinéennes. Il faudra également mobiliser le financement nécessaire à la construction de la mine, une tâche des plus ardues lorsqu’il s’agit des juniors minières.

En la matière cependant, la disponibilité attendue des infrastructures ferroviaires et portuaires pour le gisement de fer Simandou, à proximité desquelles se trouve le projet Niagara, constitue un facteur de réduction des coûts. Le gouvernement guinéen a en effet promis que ces infrastructures pourraient servir à d’autres usagers, en dehors des différents consortiums qui s’apprêtent à lancer l’exploitation de Simandou d’ici fin 2025.

Pour rappel, la Guinée est l’actuel deuxième producteur mondial de bauxite avec des exportations de 142 millions de tonnes en 2024, selon le ministre des Mines Bouna Sylla.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même rubrique

L'actualité africaine en vidéo

Les plus consultés

Nos Rubriques