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Uranium : Global Atomic table sur l’ouverture prochaine de la frontière Niger-Bénin

La fermeture de la frontière entre le Niger et le Bénin, en vigueur depuis plus d'un an, contraint les importateurs nigériens à emprunter le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey. Cette situation rallonge les délais de livraison et fait grimper les coûts de transport, impactant particulièrement les compagnies opérant dans le secteur de l'uranium.

La fermeture de la frontière entre le Niger et le Bénin, en vigueur depuis plus d’un an, contraint les importateurs nigériens à emprunter le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey. Cette situation rallonge les délais de livraison et fait grimper les coûts de transport, impactant particulièrement les compagnies opérant dans le secteur de l’uranium.

Global Atomic s’attend à la réouverture prochaine de la frontière entre le Niger et le Bénin, après de récentes discussions positives entre les autorités des deux pays. Pour la compagnie canadienne, la résolution du différend permettrait à nouveau l’utilisation du port de Cotonou au Bénin pour acheminer du matériel à destination de sa future mine d’uranium Dasa au Niger.

« Les récentes discussions intergouvernementales de haut niveau sur la réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin ont été positives et nous espérons qu’une solution sera trouvée à court terme », a déclaré jeudi 3 octobre Stephen Roman, PDG de Global Atomic.

Après le coup d’État de juillet 2023, le Niger a subi une fermeture de toutes ses frontières avec les États membres de la CEDEAO, y compris le Bénin. Cette décision a notamment contraint dans la foulée Orano, qui exploite la seule mine d’uranium en activité dans le pays, à suspendre sa production. Le groupe français invoquait alors « la fermeture continue du principal corridor d’approvisionnement du Niger », en l’occurrence la frontière avec le Bénin.

Si le Bénin a depuis ouvert sa frontière avec le Niger, les autorités de Niamey maintiennent leur côté de la frontière fermé, invoquant des risques pour la sécurité nationale. Cela oblige actuellement les importateurs, dont les compagnies minières, à utiliser les pays voisins, notamment le Burkina Faso via le port de Lomé au Togo (corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey). Entre hausse de la durée du trajet et les risques de sécurité, ce corridor entraine en plus des coûts logistiques plus élevés.

Avec l’ouverture des frontières, Global Atomic et les autres compagnies minières retrouveraient l’accès au port de Cotonou, alors que le Niger s’active pour augmenter sa production d’uranium. La mise en service de la mine Dasa est prévue pour 2026, alors que la Société des mines d’Azelik a annoncé en mai la reprise de ses activités, après une décennie d’interruption due à la baisse des prix de l’uranium.

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