39 % de l’industrie minière sud-africaine est contrôlée par des investisseurs noirs. Ce chiffre qui a été multiplié par 20 en deux décennies est le fruit de diverses initiatives gouvernementales destinées à corriger les inégalités historiques nées notamment de l’apartheid.

En Afrique du Sud, le ministère des Ressources minérales et de l’Énergie a annoncé le 4 juin un appel à candidatures pour son Fonds de soutien de 400 millions de rands (21,3 millions $). Lancée en partenariat avec l’Industrial Development Corporation, cette initiative est censée favoriser l’accès aux gisements des juniors minières appartenant à des investisseurs noirs.

Les candidatures seront ouvertes jusqu’au 12 juillet 2024 et seulement les entreprises détenues à au moins 51 % par des Noirs seront prises en compte pour le processus de sélection. Outre ce critère, il faut aussi que les sociétés soient enregistrées et domiciliées en Afrique du Sud, avec un permis d’exploration valide. Les minéraux concernés sont le cuivre et le nickel, le graphite, le lithium ainsi que les éléments de terres rares.

Une fois les sociétés sélectionnées, le Fonds fournira des subventions convertibles en actions, lorsque les bénéficiaires feront la découverte d’un gisement économiquement exploitable. Cette participation dans les sociétés ne pourra néanmoins pas excéder 49 %.

Pour rappel, 39 % de l’industrie minière sud-africaine est aujourd’hui contrôlée par des Noirs, un chiffre qui a été multiplié par 20 en deux décennies. La mise en œuvre de ce nouveau projet pourrait augmenter ce chiffre dans les années à venir et participer au développement du secteur minier sud-africain.