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Tanzanie : prêt de 75 millions $ de la BAD pour la phase 2 du projet de formation en sciences biomédicales

Dans le cadre d'un programme sous-régional visant à renforcer les compétences en santé publique, la Tanzanie accueille un centre d'excellence dédié aux sciences biomédicales. Ce centre a pour mission de former des experts spécialisés dans la gestion des maladies cardiovasculaires.
Dans le cadre d’un programme sous-régional visant à renforcer les compétences en santé publique, la Tanzanie accueille un centre d’excellence dédié aux sciences biomédicales. Ce centre a pour mission de former des experts spécialisés dans la gestion des maladies cardiovasculaires.

La Banque africaine de développement a approuvé un prêt de 75 millions USD à la Tanzanie, pour financer la phase 2 du projet de Centre d’excellence pour les compétences et l’éducation en sciences biomédicales. Ce financement étalé sur les 5 prochaines années (2025-2029) servira à la formation de 120 membres du personnel universitaire et de 100 étudiants au diagnostic et au traitement de maladies cardiovasculaires.

Un objectif plus ambitieux que celui de la 1ère phase qui a permis de former 38 universitaires. Annoncée à la faveur d’un accord de financement signé en décembre 2015 entre le gouvernement tanzanien et la BAD pour un montant de 9,4 millions USD, cette dernière a débuté en avril 2016 pour s’achever en 2022. Elle a été marquée par des partenariats internationaux et la construction du bâtiment polyvalent servant d’institut de formation et de recherche pour le centre.

La construction des infrastructures de formation sera également au cœur de la 2e phase. Il est notamment prévu un hôpital universitaire de cardiologie doté de 600 lits et d’équipements médicaux de pointe. L’objectif du projet reste le même : développer une main-d’œuvre hautement qualifiée et compétitive pour prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires en Tanzanie, dans la région Afrique de l’Est et sur l’ensemble du continent.

Notons que ce projet a été initié dans une dynamique sous-régionale consistant en la concrétisation d’initiatives de santé publique dans les pays d’Afrique de l’Est. Des projets similaires ont ainsi été lancés au Kenya pour les maladies rénales et en urologie, en Ouganda pour l’oncologie, au Burundi pour les sciences de la nutrition, et au Rwanda pour le génie biomédical, la cyber-santé et les sciences de la réadaptation.

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