Le fournisseur américain d’accès Internet par satellites à haut débit poursuit son expansion sur le continent africain. Elle investira un autre marché dans les prochaines semaines.
Le fournisseur américain d’accès Internet par satellites à haut débit poursuit son expansion sur le continent africain. Elle investira un autre marché dans les prochaines semaines.
L’Autorité des télécommunications du Liberia (LTA) a annoncé, jeudi 10 octobre, avoir signé une licence avec le fournisseur américain d’Internet par satellites Starlink. L’entreprise d’Elon Musk proposera une couverture Internet à l’échelle nationale, offrant un accès compétitif, notamment dans les zones rurales et faiblement peuplées du Liberia.
« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous faisons de l’accès universel à Internet une réalité. […] Cet accord permettra à Starlink de fournir l’Internet à haut débit à tous les villages, villes et communautés, même les plus éloignés. C’est un moment de fierté pour moi d’y participer, de faire avancer le Liberia vers un territoire inexploré mais bien mérité », a indiqué Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA.
C’est l’épilogue d’une procédure qui a commencé en juillet 2024 où le milliardaire américain a présenté le projet Starlink au président libérien, Joseph Boakai, lors d’une réunion virtuelle. Selon les données de DataReportal, le Liberia comptait 1,65 million d’utilisateurs de l’Internet au début de l’année 2024 avec un taux de pénétration de l’Internet s’élevait à 30,1 %.
L’introduction de Starlink sur le marché libérien représente une avancée significative dans l’amélioration de la connectivité numérique et pourrait avoir des impacts positifs sur des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore le commerce. Par ailleurs, le coût des services pourrait être un obstacle à son adoption massive. Au Zimbabwe où le fournisseur américain s’est déployé en septembre dernier, les populations ont le choix entre deux offres : l’un propose des frais mensuels d’abonnement de 50 $ en plus de 350 $ pour le terminal et l’autre de 200 $ pour la version mini du matériel et des frais mensuels d’abonnement de 30 $.
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