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Sénégal : vers une baisse des tarifs des services télécoms

Les Sénégalais se plaignent fréquemment du coût élevé des services télécoms, en particulier l’Internet. Le 10 mai dernier, un Front contre la cherté des coûts de connexion (F4C) à Internet a vu le jour dans le pays. 

Les Sénégalais se plaignent fréquemment du coût élevé des services télécoms, en particulier l’Internet. Le 10 mai dernier, un Front contre la cherté des coûts de connexion (F4C) à Internet a vu le jour dans le pays. 

Les coûts des services de télécommunications (Internet et appel) au Sénégal devraient bientôt baisser. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement a annoncé le jeudi 13 juin que les opérateurs de téléphonie mobile sénégalais ont répondu à l’appel de l’Etat pour une baisse des tarifs.

En conséquence, Sonatel, Free et Expresso mettront sur le marché de nouvelles offres qui « profiteront aux consommateurs, surtout ceux qui achètent des forfaits au détail ». La date de l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification sera définie à la suite d’une réunion du Conseil national de la consommation (CNC) qui aura lieu le mardi 18 juin, apprend-on.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement sénégalais pour renforcer le pouvoir d’achat des populations. L’exécutif a également annoncé une baisse des prix des produits de grande consommation tels que le pain, le sucre cristallisé, le riz brisé non parfumée, l’huile raffinée…

La baisse des tarifs des services télécoms devrait inciter à une plus grande adoption et un plus grand usage desdits services. Cela devrait permettre d’accélérer les ambitions de transformation numérique du gouvernement qui veut faire du Sénégal une référence en matière de transformation numérique sur le continent d’ici 2029.

Pour rappel, le Sénégal comptait 22,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 19,8 millions d’abonnés à l’Internet au 31 décembre 2023. Si les taux de pénétration de ses deux services sont au dessus de 100 %, les chiffres réels devraient être moins importants en raison du phénomène de multi-SIM. En outre, le pays occupait la 14e place africaine en 2023 en matière du niveau de développement des TIC selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), avec un score de 66,5 sur 100.

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