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Best Africa – Mensuel N°21
REF : BAM-2021-21

Dans une génération, 25% de la population active mondiale sera africaine, alors que les pays les plus développés, qui ont vu une chute drastique de la natalité, encore accentuée par la crise de la Covid-19, tentent vainement d’enrayer le vieillissement de leur population.

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Editorial

Dans une génération, 25% de la population active mondiale sera africaine, alors que les pays les plus développés, qui ont vu une chute drastique de la natalité, encore accentuée par la crise de la Covid-19, tentent vainement d’enrayer le vieillissement de leur population. Ce « dividende démographique » fera du continent celui où produire les biens destinés à la grande exportation. Heureusement, comme le rappelait Lionel Zinsou, président de PAI Partners et ancien premier ministre du Bénin lors du forum organisé en 2014 par la Coordination pour l’Afrique de demain (CADE), « des prémices existent par quelques industries exportatrices de pointe du Maroc, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, une industrialisation rapide de l’Ethiopie ».
Or, l’Afrique, qui a besoin de 12 millions de nouveaux emplois par an, fait face à une dialectique complexe : capacités industrielles limitées et forte dépendance à l’exportations de matières première, avec un risque fort de volatilité. Cette situation est source de vulnérabilité économique et met sous tension la compétitivité des pays concernés. Car malgré son 1,3 milliard d’habitants, l’équivalent de l’Inde ou de la Chine, l’Afrique a la plus faible contribution à la valeur ajoutée manufacturière (VAM) mondiale, soit environ 1,6% en 2015. Alors que l’Afrique du Nord a connu un pic de 19% de la VAM africaine en 2003, celle de l’Afrique subsaharienne a reculé de 14% à 10%.

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