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Best Africa – Mensuel N°19 de Septembre 2020

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Montrer ce qui va bien en Afrique, parler de ce qui pourrait aller mieux. Jamais notre ligne éditoriale n’aura été aussi bien illustrée par les faits que lors de cette crise sanitaire.
Bien que je me sois promis de n’en pas parler étant donné le tapage médiatique depuis six mois autour de la pandémie, force est de constater que la Covid-19 a non seulement impacté lourdement les secteurs économiques que nous traitons (tourisme, exportation de produits locaux, importation d’outils et de biens manufacturés), mais qu’elle a montré au monde entier, faisant mentir les prophètes de malheur de tout poil, la résilience des peuples africains face à cette menace.
Bien entendu, malgré les résultats remarquables du continent face à la Covid-19, les afro pessimistes continuent d’agiter divers pavillons de détresse, qui vont de celui de l’expansion de la pandémie à celui de la famine, en passant par celui de manifestations et révoltes.
Pourtant les faits sont là : l’Afrique, ses gouvernements, ses citoyens, se sont comportés de façon beaucoup plus responsable que les pays dits « développés ».

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Montrer ce qui va bien en Afrique, parler de ce qui pourrait aller mieux. Jamais notre ligne éditoriale n’aura été aussi bien illustrée par les faits que lors de cette crise sanitaire.
Bien que je me sois promis de n’en pas parler étant donné le tapage médiatique depuis six mois autour de la pandémie, force est de constater que la Covid-19 a non seulement impacté lourdement les secteurs économiques que nous traitons (tourisme, exportation de produits locaux, importation d’outils et de biens manufacturés), mais qu’elle a montré au monde entier, faisant mentir les prophètes de malheur de tout poil, la résilience des peuples africains face à cette menace.
Bien entendu, malgré les résultats remarquables du continent face à la Covid-19, les afro pessimistes continuent d’agiter divers pavillons de détresse, qui vont de celui de l’expansion de la pandémie à celui de la famine, en passant par celui de manifestations et révoltes.
Pourtant les faits sont là : l’Afrique, ses gouvernements, ses citoyens, se sont comportés de façon beaucoup plus responsable que les pays dits « développés ».
Deux exemples :
– quand j’ai passé la frontière terrestre Bénin-Togo fin janvier, au poste frontière d’arrivée au Togo, on a pris ma température frontale sans contact, six semaines avant les premiers cas dans ces deux pays voisins.
– à Cotonou, au Bénin, où je me trouve actuellement, et où fleurissent partout des affiches de 3×4 m de sensibilisation aux gestes barrières, sans compter les messages diffusés par les médias, il est possible de se faire dépister en quelques minutes et de recevoir à titre préventif le traitement à base d’azithromycine et d’hydroxychloroquine recommandé par le très contesté Pr Didier Raoult, de l’IHU de Marseille, mais dont les recommandations sont plébiscitées par tous sur le continent. D’autant plus que tous, y compris moi, ont pris de la Nivaquine contre le palu pendant des années jusqu’à ce que cette molécule, à laquelle le parasite est devenu résistant, soit remplacée par l’artémisine il y a 25 ans.
Le continent a bénéficié de plusieurs atouts majeurs face au virus.
Tout d’abord la jeunesse de la population. Ceci est corroboré par la plus grande contamination en Afrique du Nord, qui comprend une proportion plus importante de personnes âgées.
Ensuite, l’arrivée différée du virus trois mois environ après son apparition en Chine, ce qui a permis de prendre les mesures adéquates avant même les premiers cas : quatorzaine pour les arrivants, centres de dépistage, mise en œuvre des mesures barrières…

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