Le projet, prévu pour démarrer au premier semestre 2025, a pour but de développer des intelligences artificielles capables de reconnaitre et d’interagir avec les langues africaines.

Le projet débutera par l’intégration des langues d’Afrique de l’Ouest telles que le Wolof et le Pulaar dans les technologies Whisper d’OpenAI et Llama de Meta, deux modèles d’IA spécialisés dans la reconnaissance et la traduction linguistique.

Les modèles d’IA actuels sont majoritairement formés avec des données en anglais, ce qui empêche une bonne prise en charge des langues africaines. En raison de la rareté des données disponibles, ces langues ne sont pas assez représentées dans les bases de données utilisées pour entraîner les IA. Pour y remédier, Orange fournira les données de ses applications locales, notamment dans les services clients, pour améliorer le traitement des langues africaines au niveau des IA.

L’un des objectifs est de permettre aux utilisateurs d’Orange de pouvoir interagir avec le service client dans leur langue maternelle, ce qui rendra l’expérience utilisateur plus fluide et plus accessible. Les progrès réalisés durant la collaboration ne bénéficieront pas seulement aux services d’Orange, puisque les modèles développés seront également mis à disposition pour des projets non commerciaux, notamment dans les secteurs de la santé publique et de l’éducation.

En parallèle, Orange a signé un accord avec OpenAI pour accéder directement aux derniers modèles d’intelligence artificielle du groupe disposant d’un traitement et d’un hébergement des données en Europe.