Cet appui financier vise à accompagner la réalisation d’un projet de transformation d’anacarde. Dans les détails, 7,8 millions $ seront consacrés aux dépenses d’investissement pour la construction d’une usine qui sera dotée d’une capacité de traitement de 30 000 tonnes de noix de cajou tandis que le reste de l’enveloppe sera utilisée comme fonds de roulement de l’unité.

« L’installation devrait promouvoir la valeur ajoutée, ce qui garantira une augmentation des revenus de Starlink Global & Ideal Limited tout en favorisant la création d’environ 400 nouveaux emplois une fois que l’usine sera opérationnelle. Elle devrait également soutenir une quarantaine de petites et moyennes entreprises », souligne également le communiqué.

Globalement, cet investissement devrait contribuer à renforcer le segment de la transformation encore embryonnaire au sein de la filière nigériane. Selon le Conseil de promotion des exportations (NEPC), le pays n’exploite en effet que le tiers de sa capacité de transformation annuelle qui se situe entre 25 000 et 35 000 tonnes.

Au Nigeria, la production de noix de cajou était estimée à plus de 120 000 tonnes en 2022, d’après les données compilées par AFEX Commodities Exchange (AFEX), la première bourse privée des matières premières du pays.