Avec la pression démographique qui s’est accrue des décennies après son inauguration en 1987, la nécessité de travaux d’extension du métro du Caire est devenue évidente. Il s’agit en effet de l’une des principales options de transport en commun dans la capitale égyptienne.    

En Égypte, le ministère des Transports a annoncé l’ouverture au public du dernier tronçon de la 3^ème ligne (3C) du métro du Caire dès le 15 mai prochain. Cette dernière partie s’étend sur 7,1 km et dessert « les rues de Wadi El Nil et Gameat Al-Dowal et le quartier de Boulaq Al-Dakrour ». Elle comprend 5 stations, dont 3 souterraines.

La nouvelle section porte à 41,2 km le linéaire total de la ligne 3 qui comprend désormais 34 stations. Ladite ligne relie l’Est et l’Ouest du Grand Caire et offre une interconnexion aux réseaux de monorail, de train léger sur rail (LRT), de BRT (Bus à haut niveau de service) ainsi qu’avec la station Superjet.

Avec la mise en exploitation du dernier tronçon, la capacité de l’ensemble des 3 lignes opérationnelles atteindra 15 millions de passagers par mois, selon l’autorité nationale des tunnels de l’Égypte.

L’extension du métro construit depuis plusieurs décennies est destinée à répondre aux besoins accrus de mobilité dans cette ville de près de 20 millions d’habitants, une métropole considérée comme la 2^ème plus dense du continent africain en termes de population, derrière Lagos.

Ceci complète les autres grands chantiers ferroviaires entrepris par l’Égypte depuis 2014, dans le cadre d’un plan de refonte du système de trains qui nécessite plusieurs milliards de dollars. Le pays souhaite rompre avec le triste passé qu’a connu ce type de transport, marqué notamment par des accidents répétés et de nombreuses pertes en vies humaines en raison des infrastructures vieillissantes, dont des lignes qui datent des années 1850.