Dans le cadre de ses activités de RSE, l’INP-HB forme des migrants à la culture des champignons, une activité dont le marché local et international présente plusieurs opportunités.

L’institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Côte d’Ivoire propose des programmes de formation aux migrants de retour dans le pays. A travers son centre d’excellence d’Afrique pour la valorisation des déchets en produits à haute valeur ajoutée (CEA-VALOPRO), l’institution a organisé du lundi 22 au vendredi 26 avril dernier une session de formation au profit d’une trentaine de migrants.

La formation portait sur la culture de champignons comestibles à partir de déchets agricoles. Elle a abordé les étapes de la sélection des matières premières, de la préparation du substrat, de l’inoculation, de la culture et de la récolte. La formation a aussi permis aux participants d’acquérir des compétences entrepreneuriales.

Par cette initiative, l’INP-HB entend donner des compétences pratiques aux migrants pour faciliter l’insertion professionnelle dès leur retour. Dans ce sens, la formation a été orientée vers le besoin d’insérer durablement dans le tissu économique local, d’après les révélations du coordonnateur du CEA-VALOPRO, Benjamin YAO.

Au centre que dirige Benjamin YAO, il ne fait nul doute que la myciculture ou la culture des champignons comestibles est un secteur qui présente des opportunités économiques. D’abord en raison du prix élevé du champignon sur le marché local et international, mais également de la forte demande du produit.

Notons que la formation a été organisée dans le cadre des activités de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) de l’institut.