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Les défis qui attendent Prosper Zo’o Minto’o, nouveau DG de l’ASECNA

Entre les défis liés à l'intégration, la modernisation, l'extension des infrastructures et la durabilité, les quatre prochaines années s'annoncent ambitieuses pour le Gabonais Prosper Zo'o Minto'o, nouveau Directeur Général de l'ASECNA.
Entre les défis liés à l’intégration, la modernisation, l’extension des infrastructures et la durabilité, les quatre prochaines années s’annoncent ambitieuses pour le Gabonais Prosper Zo’o Minto’o, nouveau Directeur Général de l’ASECNA.

Le Gabonais Prosper Zo’o Minto’o a été désigné Directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar lors de la 74e session extraordinaire des ministres de l’entité tenue samedi dernier. Cet ingénieur de l’aviation civile qui prendra fonction le 1er janvier 2025 succède au nigérien Moussa Mohamed.

Diplômé de l’Ecole nationale de l’aviation civile et de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse en France, ainsi que de l’Institut national supérieur des ingénieurs de Libreville au Gabon, il dirigeait jusque-là le bureau régional de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en Afrique de l’ouest et du centre. Sa carrière à l’ASECNA a démarré en 1986 où il a été commandant d’aérodrome et chef de service de l’Agence au Gabon jusqu’en 1995, avant d’être affecté au siège de Dakar comme chef service de la normalisation et la standardisation de la navigation aérienne.

Prosper Zo’o Minto’o prend pour 4 ans les rênes de l’institution dans un contexte de besoins accrus dans l’aviation civile africaine, avec notamment la nécessité d’élargir et de moderniser les infrastructures, alors que les prévisions annoncent une croissance du trafic de 4,6% par an au cours des 20 prochaines années, plus que la moyenne mondiale de 3,5%.

L’ASECNA devrait donc investir davantage dans des équipements de pointe pour la surveillance aérienne et les technologies pouvant optimiser la sécurité des passagers. L’intégration constitue un autre chantier important dans le secteur, alors que la mise en place du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) est devenue importante dans l’agenda de l’Union africaine.

Il y a également la transition énergétique, avec l’objectif zéro émission carbone, comme défi à relever pour le nouveau directeur. Selon les chiffres disponibles, l’aviation contribue à environ 2% des émissions mondiales de CO₂, et ce taux pourrait augmenter avec la croissance du secteur en Afrique.

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