Ces chiffres positionnent l’Afrique comme la région avec la 3^e meilleure performance en septembre, derrière l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine dont les compagnies ont vu les chiffres croître de respectivement 18,5% et 12,4% en glissement annuel. Les transporteurs d’Europe, du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord ont quant à eux enregistré des croissances estimées respectivement à 7,6 %, 4,4 % et 0,5 %. Le meilleur coefficient d’occupation s’est néanmoins observé chez les compagnies européennes avec 85,9%.

La performance cumulée de l’ensemble des régions s’est établie à 7,1%, résultat d’une croissance de 9,2% pour les vols internationaux et de 3,7% pour ceux domestiques. La capacité mondiale globale a augmenté de 5,8% en glissement annuel tandis que le coefficient d’occupation s’est établi à 83,6%.

La progression des flux a été stimulée par plusieurs facteurs, dont la dernière haute saison estivale. L’IATA alerte toutefois sur un probable reflux de la dynamique actuelle du secteur, en raison d’une limite de capacités qui surviendra dans certaines régions.

Cette pénurie « menacera de réduire les avantages économiques et sociaux des gouvernements qui seront confrontés à un choix : perdre face à des nations plus dynamiques qui valorisent la connectivité mondiale, ou forger un consensus pour une croissance durable. Les compagnies aériennes réalisent d’importants investissements pour atteindre des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050. Cela doit s’accompagner d’une vision politique tout aussi active, étayée par des actions, afin de garantir que nous disposons d’une capacité de gestion du trafic aéroportuaire et aérien efficace et suffisante » a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA.