D’après l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables a enregistré une hausse de 18,2 % sur un an, atteignant 16,2 millions en 2023 contre 13,7 millions en 2022.
D’après l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables a enregistré une hausse de 18,2 % sur un an, atteignant 16,2 millions en 2023 contre 13,7 millions en 2022.
L’Agence internationale de l’énergie anticipe une évolution dynamique de l’emploi lié au secteur de l’énergie propre à travers le monde, pour atteindre 83 millions de postes à l’horizon 2030, suivant son scénario zéro émission nette de CO2 d’ici 2050 (NZE).
Cette projection apparait dans le rapport de l’institution internationale intitulé « World Energy Employment 2024 », publié mercredi 13 novembre 2024. Il associe cette tendance à la hausse attendue des investissements dans le secteur pour accélérer la transition.
Selon l’AIE, cette augmentation des fonds injectés dans le renouvelable sur cette période entraînera une augmentation des besoins en main-d’œuvre tout au long de la chaîne d’approvisionnement énergétique. Ce qui aura pour conséquence directe de modifier les compétences professionnelles requises pour les employés.
D’un autre côté, ces investissements stimuleront particulièrement la demande de main-d’œuvre, notamment pour la conception, le développement et la mise en service de nouveaux projets énergétiques. Cela intervient dans un contexte où une croissance annuelle de 9 % des emplois dans le secteur de l’énergie propre est jugée nécessaire pour atteindre les objectifs de transition énergétique du scénario zéro émission nette de CO2 d’ici 2050.
Les implications de la dynamique
Dans le document, l’AIE explique notamment que pour soutenir cette demande, les acteurs de l’industrie énergétique globale, notamment les gouvernements, les entreprises et les centres de formation devront se préparer à s’adapter efficacement à cette évolution anticipée.
L’Agence suggère aux gouvernements de suivre activement de près l’impact des incitations à l’investissement dans l’énergie propre sur d’autres industries concurrentes d’autant plus qu’il existe un risque de goulots d’étranglement dans l’offre de main-d’œuvre.
« L’éducation et la montée en compétences dans le secteur de l’énergie doivent être considérablement intensifiées pour surmonter les pénuries de main-d’œuvre existantes et suivre le rythme de la demande croissante de travailleurs plus qualifiés », a déclaré l’AIE.
Le National Business Initiative (NBI), une coalition volontaire d’entreprises sud-africaines et multinationales travaillant à promouvoir la croissance durable et le développement en Afrique du Sud, soutient cette idée dans son rapport « Powering Futures: The Green Skilling Opportunity » publié au début du mois de novembre. Il met en évidence l’importance du développement des compétences axées sur le renforcement des programmes de formation adaptés aux technologies renouvelables.
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