Ce programme s’inscrit dans l’engagement des pays développés, principaux responsables des émissions de carbone, à fournir des financements aux pays émergents ou en développement, en contrepartie de leurs efforts pour diminuer la part des énergies fossiles dans leur mix énergétique.
Le Sénégal devrait se réengager dans un plan de transition énergétique financé par des pays développés à hauteur de 2,5 milliards d’euros (près de 2,7 milliards de dollars) à l’occasion de la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui se tient du 11 au 22 novembre en Azerbaïdjan.
« Les négociations sur le plan appelé « Partenariat pour une transition énergétique juste » (Just Energy Transition Partnership – JETP) avec certains des pays les plus riches du monde ont été ralenties par un changement de gouvernement au Sénégal cette année. Un engagement en faveur de l’accord est désormais attendu », a déclaré le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux.
L’accord relatif à ce programme de transition énergétique a été conclu en juin 2023 sous l’ancien président Macky Sall. L’accession au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye a fait planer des incertitudes autour du programme.
« M. Faye devrait annoncer son soutien au programme si son parti [Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – Pastef, Ndlr] remporte les élections législatives du 17 novembre », a souligné M. Rioux.
Le partenariat pour une transition énergétique juste du Sénégal, à l’image de celui dont bénéficie l’Afrique du Sud, est soutenu par la France, l’Allemagne, l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada. Concrètement, le financement sera utilisé pour aider le pays à atteindre son objectif de 40% de capacité électrique installée à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030.