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Le Maroc et la Gambie renforcent la mobilité estudiantine

Pour la prochaine rentrée académique, le Maroc a ouvert 60 places aux étudiants gambiens dans ses établissements. Sur cette base, les deux pays entendent renforcer leur collaboration dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Le Maroc et la Gambie ont signé lundi 1er juillet à Banjul, capitale gambienne, un mémorandum d’entente dans le domaine de l’enseignement supérieur. L’acte signé entre le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui (photo, à droite), et son homologue gambien, Pierre Gomes (photo, au centre), ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, accorde une place de choix à la mobilité des étudiants, ainsi qu’à celle des enseignants et des chercheurs.

En janvier dernier, alors que le ministre gambien effectuait une visite de travail dans le royaume, les deux pays avaient révélé leur intention de renforcer la mobilité des étudiants entre leurs institutions de formation et de recherche. Cette rencontre avait également pour but de densifier les relations et échanges, d’où l’accord qui  vient d’être signé.

D’après le communiqué publié par la partie marocaine, cette mobilité sera adossée à la volonté de renforcer la formation du capital humain comme levier du développement durable en Afrique, conformément au Plan national d’accélération de la transformation du système de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTE ESRI 2030). Ce plan, présenté comme la feuille de route du royaume en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, vise à faciliter l’échange des meilleures pratiques et expériences, à promouvoir la mobilité des étudiants et des chercheurs et à renforcer le développement du capital humain.

Rappelons que le Maroc met en œuvre un programme de bourses d’études destinées aux étudiants gambiens. Ceux-ci peuvent dans le cadre de ce programme postuler pour des bourses universitaires, notamment dans les domaines STEM (sciences agricoles, biotechnologie, ingénierie…), ou pour des bourses dans l’enseignement et la formation technique et professionnelle (froid et climatisation, plomberie, graphisme, installation satellite…). En tout, pour l’année académique 2024-2025, 60 boursiers seront sélectionnés pour poursuivre leurs études au Maroc.

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