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Le Kenya lance une couverture santé universelle pour réduire les inégalités

D'après l'enquête démographique et de santé du Kenya de 2022 (KDHS), un quart des Kényans bénéficie d'une forme d'assurance maladie. Par ailleurs, les dépenses de santé à la charge des patients s'élevaient à 94,67 dollars en 2021, selon les données de la Banque mondiale.

D’après l’enquête démographique et de santé du Kenya de 2022 (KDHS), un quart des Kényans bénéficie d’une forme d’assurance maladie. Par ailleurs, les dépenses de santé à la charge des patients s’élevaient à 94,67 dollars en 2021, selon les données de la Banque mondiale.

Au Kenya, le président William Ruto a lancé, le dimanche 1er décembre, le projet de couverture santé universelle dénommé « Taifa Care ». Cette initiative vise à garantir l’équité dans l’accès aux soins et prévenir la pauvreté causée par les frais médicaux.

« Les frais médicaux ont plongé de nombreux Kényans dans la pauvreté […] C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en œuvre un programme qui garantit que chaque Kényan puisse bénéficier d’un traitement, quelle que soit sa situation financière », a déclaré le président Ruto. Il a également souligné que des mesures, y compris des lois spécifiques, ont été mises en place pour assurer le succès de ce programme géré par l’Autorité de santé sociale (SHA).

Actuellement, un Kényan sur quatre bénéficie d’une assurance maladie, selon l’Enquête démographique de santé du Kenya 2022 (KDHS). En 2021, les dépenses de santé à la charge des patients s’élevaient à 94,67 dollars par personne, tandis que 38,6% de la population vivait sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.

Pour un meilleur déploiement de la couverture sanitaire, le gouvernement avait lancé le mardi 1er octobre 2024 la SHA, chargée de centraliser les contributions et de veiller à une répartition équitable des services. De plus, le samedi 19 octobre, le chef de l’Etat a signé quatre lois sur les soins de santé primaire, la santé numérique, le financement des infrastructures et l’assurance maladie sociale. Ces lois visent à assurer l’efficacité, l’accessibilité et la non-discrimination dans les services de santé.

Malgré ces avancées, les dépenses publiques en santé sont en deçà des 15% recommandés par la Déclaration d’Abuja. Entre 2022 et 2024, elles ont chuté de 146,8 milliards de shillings (1,13 milliard $) à 127 milliards, d’après les données du Trésor.

Notons que le gouvernement kényan s’est fixé pour objectif d’atteindre 80% de la population inscrite à une couverture sanitaire universelle d’ici 2030, a rapporté Business Daily.

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