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Le Kenya crée une task force pour l’examen de la formation médicale dans les universités

Depuis le mois de mars dernier, les médecins kényans ont entamé une grève pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Face à cette grève qui paralyse le système de santé, le gouvernement veut restructurer le secteur depuis la formation jusqu’à l’embauche. 

Depuis le mois de mars dernier, les médecins kényans ont entamé une grève pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Face à cette grève qui paralyse le système de santé, le gouvernement veut restructurer le secteur depuis la formation jusqu’à l’embauche. 

Au Kenya, le gouvernement a mis en place une task force pour l’examen de l’enseignement et de la formation médicale dans les universités publiques et privées. La première session du groupe de travail s’est tenue, lundi 6 mai, sous la direction des responsables des ministères de la Santé et de l’Education en présence d’experts des deux domaines.

« Ce groupe de travail est prêt à fournir des informations essentielles pour éclairer les décisions politiques et les interventions concernant la formation médicale à travers le pays », a précisé le ministère de la Santé. L’institution a ajouté que le groupe évaluera dans un délai de deux mois les besoins et les capacités de formation notamment des écoles de médecine et des hôpitaux universitaires utilisés par les universités kényanes en matière d’infrastructure, de personnel, d’équipement et de charge de travail.

Le gouvernement compte sur les recommandations du groupe de travail pour répondre aux défis urgents à l’instar de la question du déficit de médecins. Les statistiques actuelles montrent qu’il y a 2,3 médecins pour 10 000 habitants. L’Organisation mondiale de la santé recommande un ratio d’un médecin pour 1 000 habitants.

A côté du déficit, le gouvernement compte également apporter une réponse à la crise qui secoue le secteur de la santé. Depuis le mois de mars, les médecins kényans ont entamé une grève en vue de revendiquer des conditions de travail plus propices. Les grévistes demandent au gouvernement de respecter les clauses d’un accord conclu en 2017 qui contraignait le gouvernement à décider d’une revalorisation salariale des médecins, de l’attribution d’une assurance santé et de la contractualisation des stagiaires dans les hôpitaux.

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