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Le canadien Barrick parie sur le cuivre pour étendre sa présence en RDC

Barrick Gold exploite la mine d’or congolaise Kibali, la plus grande d’Afrique. Alors que la compagnie canadienne cherche à augmenter sa production de cuivre, elle recherche depuis quelques années des opportunités d’investissements dans ce secteur en RDC, deuxième producteur mondial du métal rouge.

Barrick Gold exploite la mine d’or congolaise Kibali, la plus grande d’Afrique. Alors que la compagnie canadienne cherche à augmenter sa production de cuivre, elle recherche depuis quelques années des opportunités d’investissements dans ce secteur en RDC, deuxième producteur mondial du métal rouge.

Barrick consolide de nouveaux terrains prometteurs pour le cuivre afin d’étendre son empreinte en RDC, a annoncé le deuxième producteur mondial dans un communiqué publié le mardi 8 octobre. Alors que la compagnie canadienne exploite déjà dans le pays la plus grande mine d’or d’Afrique (Kibali), elle cherche ainsi à tirer aussi parti du potentiel du pays pour le métal rouge

Barrick n’a pas donné de détails sur les projets de cuivre identifiés, ou sur une éventuelle campagne d’exploration prévue prochainement. Alors que la compagnie n’a jamais caché son ambition d’investir dans le cuivre congolais, les prochains mois pourraient être marqués par les premières avancées concrètes dans cette stratégie.

Il faut souligner que la RDC reste propice aux nouvelles découvertes de cuivre. En 2023, 65 % des nouvelles annonces des réserves de cuivre identifiées dans le monde l’ont été en RDC, d’après S&P Global Market Intelligence. La RDC est aussi devenue l’année dernière le deuxième producteur mondial de cuivre, devant le Pérou et la Chine.

En cas de succès dans ses projets sur le cuivre en RDC, Barrick pourrait s’appuyer sur le pays d’Afrique centrale pour soutenir ses plans de croissance de la production de cuivre à long terme. La compagnie canadienne veut notamment doubler sa production de cuivre à 450 000 tonnes par an en 2031, en s’appuyant principalement sur les mines Lumwana en Zambie et le projet Reko Diq, en développement au Pakistan.

En attendant d’en savoir davantage sur la stratégie de Barrick sur le cuivre congolais, rappelons que la compagnie reste engagée à produire plus de 700 000 onces d’or par an à Kibali sur les 15 prochaines années au moins. Appartenant à une coentreprise avec le groupe britannique AngloGold Ashanti, la mine dispose encore d’un potentiel aurifère important, soutenu par d’importantes découvertes réalisées à quelques kilomètres du site d’exploitation actuel.

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