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Le Burkina Faso renforce sa capacité de transformation de tomate

L’Afrique de l’Ouest, principal importateur de purée de tomate sur le continent, voit le Burkina Faso s’imposer comme un acteur clé de cette dynamique. Déterminé à réduire sa dépendance aux importations, le pays mise désormais sur le développement de la transformation locale pour valoriser sa production nationale.
L’Afrique de l’Ouest, principal importateur de purée de tomate sur le continent, voit le Burkina Faso s’imposer comme un acteur clé de cette dynamique. Déterminé à réduire sa dépendance aux importations, le pays mise désormais sur le développement de la transformation locale pour valoriser sa production nationale.

Au Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré a inauguré le samedi 30 novembre une usine de transformation de tomate basée à Dogona sur un site de 5 hectares dans la ville de Bobo-Dioulasso. Dénommée Société burkinabè de tomates (SOBTO), cette nouvelle installation a nécessité un investissement de 7,5 milliards de francs CFA (12 millions $) principalement financé par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).

D’après Karim Traoré, Directeur général de l’APEC, l’usine est dotée d’une capacité de transformation de 6 tonnes de tomates par heure pour permettre une production 800 kg de concentré par heure qui sera commercialisé sous la marque « A’diaa ».

« L’ambition est de répondre à la demande nationale tout en garantissant une qualité irréprochable et se lancer dans la conquête du marché international », a révélé le responsable dans un communiqué publié sur le site du gouvernement.

Pour l’heure, le Burkina Faso est le 5ème importateur ouest-africain de purée de tomate derrière le Ghana, le Nigeria, le Togo et le Bénin. D’après les données compilées par la FAO, le pays des hommes intègre a importé 23 600 tonnes de la denrée d’une valeur évaluée à plus de 8 millions $ sur le marché international en 2022.

Plus largement, l’entrée en service de la SOBTO offre un débouché pour les producteurs locaux de tomates et une opportunité d’améliorer la création de valeur ajoutée dans la filière. Selon les autorités, il est attendu de cette usine un chiffre d’affaires annuel moyen de 8 milliards de francs CFA (13 millions $) au cours des 5 premières années d’activités. Au Burkina Faso, la production de tomate a été évaluée à plus de 313 500 tonnes en 2022, d’après les données de la FAO.

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