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Le Botswana s’active pour profiter de la hausse des prix de l’uranium

Début 2024, le prix de l'uranium a franchi la barre des 100 dollars la livre, une première depuis 2007. Cette hausse, amorcée il y a quelques années, est soutenue par le renouveau de l'intérêt mondial pour le nucléaire, stimulant ainsi la demande d'uranium. Plusieurs pays africains voient dans ces perspectives un intérêt croissant.

Début 2024, le prix de l’uranium a franchi la barre des 100 dollars la livre, une première depuis 2007. Cette hausse, amorcée il y a quelques années, est soutenue par le renouveau de l’intérêt mondial pour le nucléaire, stimulant ainsi la demande d’uranium. Plusieurs pays africains voient dans ces perspectives un intérêt croissant.

Le Botswana veut rejoindre le cercle des producteurs africains d’uranium, grâce au projet Letlhakane piloté par l’australien Lotus Resources. Selon le scénario de base de l’étude exploratoire publiée le 19 septembre, la future mine pourra livrer en moyenne 3 millions de livres d’uranium par an sur une durée de vie de 15 ans, soit 42 millions de livres au total.

En fonction des fluctuations à la baisse ou à la hausse des prix de l’uranium, la production de la mine pourra être ajustée, soit à 65 millions de livres d’uranium sur 22 ans dans le meilleur scénario ou 33 millions de livres sur 13 ans pour le scénario le moins optimiste. S’il reste plusieurs étapes à franchir avant le début de l’exploitation minière à Letlhakane, Lotus Resources et le Botswana ont des raisons d’être optimistes.

Les prix de l’uranium ont fortement progressé ces dernières années, atteignant même un pic à plus de 100 dollars la livre en janvier 2024, une première depuis 2007. Cette évolution s’appuie sur un regain d’intérêt pour le nucléaire, qui devrait entrainer une hausse de la demande mondiale d’uranium. À la COP28 en décembre 2023, une vingtaine de pays développés ont notamment décidé de tripler la capacité mondiale d’énergie nucléaire installée d’ici 2050.

Rappelons que la production africaine d’uranium est portée par la Namibie, 3ème fournisseur mondial, et le Niger, 7ème producteur mondial. En dehors du Botswana, la Mauritanie et le Malawi s’activent aussi pour exploiter leurs réserves d’uranium.

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