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L’Algérie prévoit d’investir 5,4 milliards $ dans le dessalement de l’eau de mer

L’Algérie, en grande partie couverte de déserts, est fortement affectée par le changement climatique, avec une augmentation des épisodes de sécheresse qui intensifie la pression sur les ressources en eau du pays.

L’Algérie, en grande partie couverte de déserts, est fortement affectée par le changement climatique, avec une augmentation des épisodes de sécheresse qui intensifie la pression sur les ressources en eau du pays.

L’Algérie prévoit d’investir 5,4 milliards de dollars dans la construction d’usines de dessalement de l’eau de mer, d’ici 2030 pour sécuriser l’accès de sa population à l’eau potable, dans un contexte marqué par une forte baisse des précipitations, a rapporté . Ce lundi 14 octobre, citant un dirigeant de l’opérateur public des installations de dessalement du pays.

« Cinq nouvelles usines de dessalement entreront en service cette année pour porter la quantité d’eau potable que l’Algérie aura la capacité de produire à partir de la Méditerranée de 2,2 millions à 3,7 millions m³ par jour », a déclaré Lotfi Zennadi (photo), PDG de l’entreprise publique Algerian Energy Company (AEC), qui possède et exploite les usines.

« Six autres installations sont prévues d’ici 2030 », a-t-il ajouté, indiquant que les onze usines prévues utiliseront le processus de l’osmose inverse, très gourmand en énergie.

M.Zennadi a également précisé que la capacité de production de l’eau potable grâce au dessalement de l’eau de mer devrait atteindre environ 5,8 millions m³, d’ici la fin de la décennie en cours.

Filiale de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach, l’AEC facturera à la société de distribution publique L’Algérienne Des Eaux entre 52 et 100 dinars (0,39-0,76 dollar) par m³ d’eau. Mais les consommateurs ne paieront qu’une petite fraction de cette somme, vu que le gouvernement subventionne environ 95 % du coût de l’eau.

L’Algérie ambitionne de couvrir 60% de ses besoins en eau potable grâce au dessalement de l’eau de mer d’ici 2030 contre 18% actuellement. Ce pays d’Afrique du Nord, où le désert couvre 84% du territoire, est touché de plein fouet par les effets néfastes du changement climatique. Ces effets se manifestent notamment par une baisse des précipitations et des épisodes de sécheresse plus fréquents.

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