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L’Afrique de l’Ouest cherche encore son principal marché de contenu audiovisuel

Si au plan mondial, des événements comme le  MIPCOM sont des  références en matière de marchés de contenus, le besoin est de plus en plus ressenti en Afrique de l’Ouest. Peu d’événements dans la région attirent en effet à la fois les principaux producteurs et acheteurs de contenus.

Si au plan mondial, des événements comme le  MIPCOM sont des  références en matière de marchés de contenus, le besoin est de plus en plus ressenti en Afrique de l’Ouest. Peu d’événements dans la région attirent en effet à la fois les principaux producteurs et acheteurs de contenus.

L’Afrique de l’Ouest recherche toujours son principal marché de contenu audiovisuel. Depuis la disparition du Discop Africa qui rassemblait 2 fois par an en Afrique du Sud et en Côte d’ivoire les principaux producteurs africains de contenus et les potentiels acheteurs venus du monde entier, aucun événement ne semble en mesure de proposer un marché de programmes de cette envergure.

Plusieurs initiatives s’y essaient pourtant. Par exemple, du 5 au 7 novembre 2024, la Côte d’ivoire accueille le Salon International du Contenu Audiovisuel pour une 2e édition d’un marché qui en est encore à ses débuts. D’autres événements comme le Salon International de l’Audiovisuel du Cameroun sont dans la même situation. La plupart d’entre eux, comme le Dakar Séries qui se tient actuellement au Sénégal, proposent d’excellentes plateformes de promotion des programmes créés en Afrique, mais pas encore de marchés proprement dits.

Pour combler ce besoin, certains organisateurs ont eu l’idée d’inclure des marchés de contenus dans les principaux événements sur l’audiovisuel en Afrique de l’Ouest. Le Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou a par exemple son propre marché même si ce dernier n’attire pas encore autant d’acheteurs mondiaux que le Discop Africa.

Ce besoin de plus en plus ressenti d’un leadership dans les marchés de contenus ouest-africains peut également pousser les gouvernements à mettre en place individuellement des marchés locaux, ou à créer conjointement un rendez-vous régional. Par ailleurs, le fait que l’absence de marchés pour la région se ressente autant est également une conséquence des difficultés pour les programmes africains à trouver des distributeurs leur permettant d’être acquis à leurs justes prix.

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