Starlink a obtenu une licence d’exploitation en Sierra Leone dès juin 2023 dans le cadre de son expansion africaine. L’entreprise fournit déjà ses services au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, au Malawi, au Bénin, en Zambie et en eSwatini.
Starlink, le réseau Internet par satellite de la société américaine SpaceX, a annoncé, le mardi 11 juin, que ses services sont désormais disponibles en Sierra Leone. Il s’agit du neuvième pays africain, le centième au plan mondial, à bénéficier des services commerciaux de la société du milliardaire Elon Musk.
Selon Starlink, le service coûtera 1 020 leones (45,4 $) par mois avec un coût matériel unique de 7 860 leones (350 $). Les livraisons sont actuellement limitées aux villes de Bo, Kenema, Freetown et Makeni. « Conformément à la réglementation de 2020 sur les télécommunications (identification et enregistrement des abonnés), les clients en Sierra Leone doivent s’enregistrer auprès de Starlink avant que le service Starlink puisse être activé. A l’avenir, les clients devront soumettre une copie d’une pièce d’identité avec photo », a ajouté la société.
C’est en juin 2023 que Starlink a obtenu l’aval des autorités pour lancer ses services d’Internet à haut débit par satellite en Sierra Leone. La société poursuit son expansion en Afrique dans le cadre de l’ambition de SpaceX d’apporter le haut débit partout sur la planète, y compris les zones reculées et enclavées, donc difficile d’accès pour les réseaux terrestres des opérateurs mobiles. Sur le continent, l’entreprise est déjà présente au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, au Malawi, au Bénin, en Zambie et en eSwatini.
L’avènement de Starlink en Sierra Leone devrait notamment permettre d’y améliorer la qualité et la couverture de l’Internet. Le pays comptait 2,7 millions d’abonnés aux services d’Internet (mobile et fixe) en janvier 2024, selon les statistiques de la plateforme de données DataReportal. Ces chiffres représentent un taux de pénétration de 30,4%. Le service devrait également contribuer à renforcer la concurrence sur le marché et accélérer la réalisation des ambitions de transformation numérique du gouvernement.