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La RDC cherche à renforcer la transparence dans la vente de son cuivre

La RDC, premier producteur africain et deuxième au niveau mondial de cuivre, tire environ 70 % de ses revenus d'exportations de l'exploitation du métal rouge. Face à cette dépendance, le pays cherche désormais à maximiser cette contribution et à optimiser les retombées économiques de ce secteur stratégique.
La RDC, premier producteur africain et deuxième au niveau mondial de cuivre, tire environ 70 % de ses revenus d’exportations de l’exploitation du métal rouge. Face à cette dépendance, le pays cherche désormais à maximiser cette contribution et à optimiser les retombées économiques de ce secteur stratégique.

En RDC, le gouvernement veut s’impliquer dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa Copper, la plus grande mine de cuivre du pays. Selon le compte rendu du Conseil des ministres publié lundi 7 octobre, une transparence insuffisante dans le processus risque en effet d’affecter les revenus que l’État tire de l’exploitation de cette ressource.

Au cours de la rencontre gouvernementale tenue le 4 octobre, le ministre du Portefeuille a indiqué que l’implication de l’État actionnaire permettrait de « garantir la crédibilité du processus d’appel d’offres organisé » pour vendre la production de cuivre. Pour le moment, les autorités n’ont fourni aucun détail sur la manière dont elles comptent surveiller le processus de sélection des acheteurs.

Actuellement, la RDC contrôle 20 % d’intérêts dans la mine Kamoa-Kakula, alors qu’Ivanhoe Mines et Zijin Mining détiennent chacun 39,6 % d’intérêts. Les revenus que tire le gouvernement congolais de la mine proviennent de diverses sources, dont les dividendes de sa participation dans la mine, les redevances sur les ventes de cuivre, et les impôts sur le chiffre d’affaires ou les bénéfices. Or, la base utilisée pour calculer ces revenus est la vente de la production de cuivre, car cela détermine le chiffre d’affaires et potentiellement les bénéfices.

En obtenant « les meilleures conditions possibles pour la vente » du cuivre de Kamoa-Kakula, le gouvernement peut donc accroitre les revenus générés par l’exploitation du cuivre. Le métal rouge a représenté en 2021 environ 70 % des exportations congolaises, selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives.

Pour maximiser les retombées économiques de la transparence prônée par les autorités, il faut souligner que les autres mines de cuivre doivent être concernées. En 2023, Kamoa-Kakula a livré 393 551 tonnes de concentré de cuivre, sur une production totale évaluée à 2,8 millions de tonnes de cuivre pour la RDC la même année.

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