Le transport fluvial est la 2^ème plus importante option de mobilité en Guinée-Bissau après la route, et c’est la seule qui permet d’assurer la liaison des nombreuses îles et îlots nationaux. 

La Guinée-Bissau a reçu de la Turquie 3 navires, dont des patrouilleurs, pour renforcer la surveillance de ses côtes et augmenter l’offre de transport fluvial entre Bissau, la capitale, et les autres localités du pays.

« Il s’agit d’un don du gouvernement turc qui s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. Ces bateaux vont aider la marine nationale à surveiller et contrôler efficacement les eaux territoriales nationales. La Guinée-Bissau est en train de lutter depuis quelque temps contre la pêche illégale et le trafic de drogue par la voie maritime » a déclaré le président Umaro Sissoco Embalo,

Ces navires seront complétés par d’autres déjà commandés, a-t-il dit, « pour faciliter la traversée et désenclaver certaines localités du pays ».

Le sud-ouest de la Guinée-Bissau est en effet constitué de plusieurs îles et îlots qui forment l’archipel des Bijagos, l’accès à ces étendues terrestres se faisant essentiellement par voie fluviale. En l’absence de transport ferroviaire, la route et les voies d’eau constituent les principaux modes de liaison des régions du pays et assurent à la fois la connectivité intérieure, les expéditions de marchandises depuis/vers le port de Bissau ainsi que l’interconnexion régionale avec les pays voisins, notamment la Gambie, le Sénégal, la Guinée Conakry.