Au Kenya, la pomme de terre est la deuxième denrée alimentaire la plus consommée après le maïs. La production en constante augmentation dans ce secteur ouvre des perspectives d’investissement prometteuses dans le domaine de la transformation
D’après Kihuyu Mungai, PDG de l’entreprise, l’unité sera dotée à ses débuts d’une capacité de traitement de 1000 tonnes par mois de pomme de terre et sa production sera dédiée au marché local et à l’exportation.
« Les pommes de terre surgelées auront une durée de conservation de 24 mois. Nous nous approvisionnons en matière première auprès des agriculteurs locaux. À cette fin, nous travaillons avec l’université d’Egerton pour mettre à disposition des agriculteurs des semences de pommes de terre de meilleurs rendements », a déclaré le responsable.
Pour les autorités locales, cet investissement devrait en outre contribuer à réduire les pertes post-récolte qui concernent chaque année environ 19 % de la production kényane de pomme de terre.
Selon les données officielles, le comté de Nakuru fournit plus de 20 000 tonnes de pommes de terre par an, soit environ 1 % de la production nationale qui s’élève à plus de 2 millions de tonnes. Au Kenya, la culture du tubercule est réalisée sur plus de 214 000 hectares de terres agricoles.