En Guinée, le caoutchouc est l’un des principaux produits agricoles d’exportation du pays avec la noix de cajou, les produits de pêche et le cacao. L’industrie de la transformation est dominée actuellement par un seul acteur public, la SOGUIPAH.

En Guinée, Mamadou Nagnalen Barry, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a donné le 19 janvier dernier, le coup d’envoi des travaux de construction d’une usine de traitement de caoutchouc naturel à Diécké dans la région de Nzérékoré.
Cette unité sera exploitée par la Société guinéenne de Palmiers à Huile et d’Hévéas (SOGUIPAH), une entreprise publique. Elle occupera une superficie de 0,74 hectare et sera dotée d’une capacité de traitement de 6 tonnes par heure de caoutchouc naturel.
Selon les informations relayées par le site Kalenews, les travaux de construction sont prévus pour s’étendre sur 12 mois. Cet investissement devrait permettre à la SOGUIPAH de quadrupler sa capacité totale installée de transformation de caoutchouc naturel.
En effet, depuis ses débuts dans la transformation du caoutchouc en 2002, l’entreprise publique exploite actuellement une seule usine également basée à Diécké qui lui permet de produire 2 tonnes par heure de caoutchouc sec.
Pour son approvisionnement en matières premières, l’entreprise pourra compter sur une plantation industrielle de 6 000 hectares d’hévéas, mais dépendra aussi d’un réseau de près de 10 000 agriculteurs qu’elle encadre. Fondée en 1987, la SOGUIPAH opère également sur le segment des huiles comestibles et du savon.