Des avions ATR sont apprêtés dans le cadre du lancement de la nouvelle compagnie aérienne gabonaise, mais les conditions de sécurité et de confort doivent avant tout être respectées sur les diverses plateformes à desservir.

Alors que se profile le lancement de Fly Gabon, transporteur aérien public visant notamment à desservir les 9 provinces du pays, le ministère gabonais des Transports a entrepris là mise aux normes des aéroports de Makokou, Lambaréné, Tchibanga, Koula-Moutou, Bitam, Omboué, Mouila, Oyem et Franceville.

« Cette mission est essentielle, car elle permet de déterminer si les conditions de sécurité et de sûreté requises pour les vols commerciaux sont pleinement satisfaites » a indiqué l’Agence nationale de l’aviation civile, alors que le ministre Loic Moudouma Ndinga a entamé l’inspection des plateformes.

Il a ainsi noté plusieurs problèmes à l’aéroport de Tchibanga, dont le déficit ou le dysfonctionnement du matériel de communication, du dispositif météo et de certains autres équipements, ainsi que l’absence d’une base anti-incendie et d’une clôture. Il a également relevé un besoin de réaménagement structurel pour l’installation d’équipements de sûreté. La plateforme a été inaugurée le 15 décembre 2006 pour accueillir un trafic commercial régulier.

L’aéroport de Mouila souffre quant à lui d’un manque de tour de contrôle, du vieillissement de ses équipements, et ne dispose pas non plus de clôture, informe Le Nouveau Gabon. Autant de problèmes qui doivent être résolus avant le début des activités de Fly Gabon, imminent selon l’ANAC.