En août 2024, le fret aérien a poursuivi sa tendance haussière à l’échelle mondiale, marquant ainsi un neuvième mois consécutif de croissance à deux chiffres en glissement annuel. Cette dynamique de croissance s’est étendue à toutes les régions, renforçant l’optimisme au sein de l’industrie.
Les échanges commerciaux par voie aérienne entre l’Afrique et l’Asie ont connu une hausse de 21,1% en août 2024, par rapport à la même période en 2023. Une performance incluant les flux traités par les compagnies africaines uniquement, et qui selon les dernières données de l’Association du transport aérien international (IATA), ont augmenté de 7,5% en glissement annuel.
Les volumes (mesurés en tonnes-kilomètres de fret).
Les transporteurs d’Asie-Pacifique ont enregistré la meilleure progression en août avec +14,6% en glissement annuel, suivis par ceux d’Amérique-latine (+14,2%). Ceux d’Europe et du Moyen-Orient ont quant à eux affichés des taux de hausse similaires à 13,5%, tirés notamment par le commerce bilatéral dont les volumes ont augmenté de près de 28,9%. La plus faible performance a été enregistrée en Amérique du Nord, dont les transporteurs n’ont affiché que +4,8%.
Les statistiques à l’échelle mondiale montrent une hausse de 11,4% en glissement annuel. L’IATA note qu’il s’agit « du 9e mois consécutif de croissance à 2 chiffres en glissement annuel, les niveaux globaux atteignant des sommets jamais revus depuis les pics records de 2021 ». D’après Willie Walsh, son DG, l’embellie s’explique par une croissance lente mais régulière du commerce mondial, stimulée entre autres par l’essor du e-commerce et les contraintes persistantes en matière de capacités de transport maritime
« La production industrielle est restée stable en août par rapport au mois précédent, et le commerce transfrontalier mondial a légèrement baissé de -0,3%. En août, l’indice des directeurs d’achat (PMI) pour la production manufacturière mondiale et l’indice PMI pour les nouvelles commandes à l’exportation étaient inférieurs à la barre des 50, à 49,9 et 48,4 respectivement, indiquant une contraction » explique-t-il.