Depuis 2015, de grands chantiers ferroviaires sont ouverts en Égypte. Objectif, opérer une refonte complète du système constitué des chemins de fer comptant parmi les plus vieux au monde.

British Steel a annoncé avoir obtenu un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour fournir environ 9 500 tonnes de voies ferrées pour le projet Green Line Railway, la première ligne principale électrifiée et le premier réseau de fret d’Égypte qui s’étend de la mer Rouge à la Méditerranée.

Le chantier long de 660 km scindés en plusieurs lots sera exécuté par plusieurs fournisseurs. À terme, il permettra le transport de trains de passagers et de marchandises à une vitesse maximale de 250 km/h.

« Le projet promet de révolutionner le système de transport égyptien, avec la construction d’un réseau à grande vitesse réduisant la consommation d’énergie primaire et la pollution atmosphérique globale » a déclaré un responsable de la société britannique qui a aussi annoncé que 2 cargaisons seront transportées de British Steel vers le port d’Alexandrie dans le nord, au cours des 2 prochains mois.

Le projet est géré par Orascom Construction et Arab Contractors Joint-Venture, mais la conception, la construction, la mise en service et l’exploitation de la ligne sont assurées par l’Autorité nationale des tunnels (NAT) de l’Égypte. Il s’ajoutera aux nombreux travaux en cours dans le cadre de la refonte du système ferroviaire égyptien pour lequel le gouvernement a prévu plusieurs milliards de dollars d’investissements.

Ces projets comprennent entre autres des lignes de métro, de TGV et de tramway. L’objectif selon Le Caire est de rompre définitivement avec une ère sombre du transport ferroviaire égyptien, marquée par des déraillements à répétition et d’autres incidents graves qui ont entraîné de nombreuses pertes en vies humaines ainsi que de gros dégâts matériels.