La Côte d’Ivoire est devenue en quelques années l’une des juridictions minières les plus attractives en Afrique et un important producteur d’or, avec 48 tonnes en 2022 et 55 tonnes d’or prévues en 2024. Le pays a besoin de découvrir de nouveaux gisements pour continuer cette croissance.

En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres du 17 avril a adopté quatre décrets portant octroi de permis de recherche pour l’or. Ces nouvelles autorisations valables pour une durée de quatre ans confirment l’intérêt croissant des investisseurs pour le secteur aurifère ivoirien.

Dans le détail, la société Tchologo Exploration SA a obtenu un permis pour rechercher de l’or dans les départements de Niakaramandougou et de Korhogo, alors que le permis de la société Aucrest SARL est valable pour les départements de Zuénoula, de Vavoua et de Kounahiri. Les sociétés Smart Mineral Explorer SARL et Glory Gold Ressources SARL ont obtenu chacune un permis pour les départements de Kouto, de Tengréla et de Kaniasso d’une part, et les départements de Tiassalé, de Taabo et de Divo d’autre part.

Notons qu’un permis de recherche pour les sables minéraux (ilménite, rutile, zircon) a aussi été accordé pour quatre ans à la société Shilo Mineral Côte d’Ivoire SARL.

L’objectif du gouvernement avec l’octroi de ces nouveaux permis est d’accroitre les chances de découvertes de nouveaux gisements d’or à travers le pays, afin de poursuivre la croissance de la production nationale en cours depuis plus d’une décennie. Après 48 tonnes d’or en 2022, la Côte d’Ivoire visait 50 tonnes l’année dernière et s’attend à 55 tonnes d’or en 2024.