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Cinq pays africains, dont la RDC, élus au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Un nouveau mandat de trois ans commencera le 1er janvier 2025 au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Les 47 pays qui composent cet organe ont été élus mercredi à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Un nouveau mandat de trois ans commencera le 1er janvier 2025 au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Les 47 pays qui composent cet organe ont été élus mercredi à New York, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le Kenya, l’Ethiopie et la RDC sont les nouveaux pays africains élus au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, après leur élection le mercredi 9 octobre. Ils siégeront dès le 1er janvier 2025 avec le Bénin et la Gambie, réélus lors du même vote pour un mandat de trois ans.

Basé à Genève en Suisse et composé de 47 membres élus par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Conseil est chargé de promouvoir et de protéger les droits de l’homme dans le monde. Il examine notamment les questions de violation de ces droits et formule des recommandations.

Alors que l’élection de nouveaux pays africains au sein de cet organe est saluée dans les capitales africaines concernées comme un succès diplomatique, plusieurs critiques fusent pour contester la présence de certains pays.

En RDC par exemple, la société civile dénonce les arrestations arbitraires d’opposants politiques et de militants. Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, évoque aussi les violations commises par l’armée congolaise et la détérioration des conditions de détention dans le pays. Au Kenya, les accusations portent sur des violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme durant le mandat du président William Ruto, élu en 2022.

« L’administration Ruto n’a pas respecté ses obligations depuis son entrée en fonction, il y a deux ans. Le régime a commis de graves atrocités et des crimes contre le public, avec peu ou pas de réparation. La police kényane et d’autres institutions de l’Etat ont été les principaux auteurs de ces violations et abus », indiquent dans un communiqué commun plusieurs organisations de la société civile kényane.

Du côté des gouvernements, on se veut optimiste. Chantal Chambu, ministre congolaise des Droits humains, a expliqué que l’entrée de la RDC au Conseil pourrait améliorer la situation. « Cela inclurait des efforts pour lutter contre des violations des droits de l’homme, protéger les populations vulnérables et améliorer la situation des droits civils, politiques et sociaux », a-t-elle assuré.

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