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Cameroun : le portugais Cimpor a lancé une cimenterie d’une capacité de 1 million de tonnes/an à Kribi

Ciments du Portugal devient ainsi la 6ème cimenterie active sur le marché camerounais. La société est également implantée en Angola, en Côte d’Ivoire, au Cap-Vert et dans quelques autres pays africains.

Ciments du Portugal devient ainsi la 6ème cimenterie active sur le marché camerounais. La société est également implantée en Angola, en Côte d’Ivoire, au Cap-Vert et dans quelques autres pays africains.

Ciments du Portugal (Cimpor) a mis en production une nouvelle cimenterie dans la zone industrialo-portuaire de Kribi, avec 1 million de tonnes de capacité de production annuelle installée. L’usine met depuis peu sur le marché camerounais le ciment de marque Powercem 32.5, qui y fait suite au Powercem 42.5 localement commercialisé depuis juin 2023.

Cimpor se positionne de fait comme la 6ème cimenterie du Cameroun, 9 ans après la fin d’un monopole détenu depuis 48 ans par CIMENCAM, filiale du conglomérat Lafarge Holcim Maroc Afrique (LHMA), avec ses 2,3 millions de tonnes annuelles. Le 1er concurrent fut Dangote Cement Cameroun (1,5 million t), suivi du marocain Cimaf (1,5 million t avec la fin de l’extension de l’usine de Douala), Mira Company (1,5 million t) et Medcem Cameroun, filiale du Turc Eren Holding (600 000 t).

L’arrivée de Cimpor porte à 8,4 millions de tonnes la capacité de production annuelle de ciment du Cameroun, de quoi satisfaire désormais la demande nationale, estimée à 8 millions t approximativement. Le pays peut même commencer à envisager de fournir des marchés extérieurs et conquérir les marchés extérieurs.

Cependant, les populations camerounaises considèrent toujours élevé le coût du sac de 50 kg, comparaison faite aux pays présentant des niveaux de productionsimilaires. Les prix oscillent entre 5 100 et 5 300 FCFA pour ce sac à Yaoundé et Douala.

Pour justifier ces derniers, le gouvernement et les producteurs allèguent la hausse des coûts de production due aux importations de clinker. Il y a aussi, révèlent Investir au Cameroun, des soupçons « d’entente illicite sur les prix » entre producteurs.

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