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Cameroun : financé par la BDEAC, le chantier de l’incubateur de start-up de l’École supérieure internationale de génie numérique a démarré

L’incubateur permettra un meilleur suivi des projets d’entrepreneuriat digital portés par les étudiants de l’UIECC. Pour rappel, cette dernière a été créée fin 2012 à l’initiative des présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso. C’est en 2020-2021 qu’elle a lancé ses activités de formation avec l’ouverture de l’ESIGN à Sangmelima.

L’incubateur permettra un meilleur suivi des projets d’entrepreneuriat digital portés par les étudiants de l’UIECC. Pour rappel, cette dernière a été créée fin 2012 à l’initiative des présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso. C’est en 2020-2021 qu’elle a lancé ses activités de formation avec l’ouverture de l’ESIGN à Sangmelima.

Le chantier du centre d’incubation des innovations et des entreprises digitales de l’École supérieure internationale de génie numérique a été lancé mercredi 28 février à Sangmélima au sud du Cameroun, par Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur.

Réalisé, Les travaux de construction de ce centre qui relève de l’Université inter-États Congo-Cameroun (partie Cameroun) sont réalisés par le Génie militaire, après mobilisation d’un financement de 450 millions FCFA chez la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC). Cela s’inscrit dans la mise en œuvre des 11 projets intégrateurs prioritaires de la CEMAC, dont fait partie l’UIECC.

Le bâtiment sera large de près de 1 675 m2 et aura 2 niveaux. Il a vocation à devenir une structure de détection et d’appui pour les étudiants et jeunes diplômés de l’ESIGN porteurs de projets d’entreprises digitales, en proposant des formations à l’entrepreneuriat, des services administratifs, du parrainage et du réseautage, relaie Investir au Cameroun.

« Le centre d’incubation n’est en réalité qu’un bâtiment. L’école de manière globale est un centre d’incubation dans lequel les étudiants, les élèves ingénieurs ont déjà des start-up, des projets, sont déjà totalement impliqués dans des activités économiques rentables » a néanmoins précisé le coordonnateur de l’UIECC et directeur de l’ESIGN, Marcel Fouda Ndjodo.

L’école revendique en effet d’avoir accompagné vers la maturation une trentaine de start-up portées par des élèves ingénieurs, ceci moins de 5 ans après sa création. Son ambition est de transformer la ville de Sangmélima en « un pôle de développement des activités numériques », a-t-il poursuivi.

La loi promulguée le 25 juin 2023 et portant orientation de l’enseignement supérieur au Cameroun redéfinit le rôle des institutions universitaires en les transformant en « universités-entreprises » et en instaurant le statut d’« étudiant-entrepreneur » afin de lutter contre le chômage et de promouvoir l’auto-emploi.

« Dans une économie libérale comme la nôtre dans laquelle le secteur privé devrait être le 1er pourvoyeur des emplois, l’un des rôles fondamentaux de l’université est de soutenir la diversification de l’économie à travers la détection, la formation et l’incubation à l’université des potentiels et futurs capitaines et leaders des secteurs primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire » affirme le ministre, pour qui le nouveau centre constitue une plus-value professionnelle et technique dans la formation de ces élèves ingénieurs.

Pour rappel, l’École supérieure internationale de génie numérique compte actuellement 450 élèves ingénieurs, dont 250 Camerounais et 200 Congolais.

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