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Burkina Faso : début de la construction d’une unité de production de pâtes alimentaires

Au Burkina Faso, les produits à base de blé figurent parmi les aliments les plus prisés par la population urbaine, aux côtés du riz. Récemment, les autorités cherchent à encourager l'investissement privé dans la production locale de farine pour diminuer la dépendance vis-à-vis des importations.
Au Burkina Faso, les produits à base de blé figurent parmi les aliments les plus prisés par la population urbaine, aux côtés du riz. Récemment, les autorités cherchent à encourager l’investissement privé dans la production locale de farine pour diminuer la dépendance vis-à-vis des importations.

Au Burkina Faso, les travaux de construction d’une unité de fabrication de pâtes alimentaires ont été lancés le 26 septembre à Koulpélé dans la commune de Toecé par Apollinaire Kyelèm de Tambèla, Premier ministre du pays.

Ce projet nécessitera un investissement global de 8,5 milliards Fcfa (14,4 millions $) pour une durée du chantier estimée à 6 mois. Selon les informations relayées par l’Agence d’information du Burkina (AIB), l’initiative est le fruit d’un partenariat entre la Turquie, le Qatar et les autorités locales. Il devrait en résulter une installation ayant la capacité journalière de produire 100 tonnes de pâtes alimentaires de 5 différents types.

Baptisée « Anadolu Industrie », cette unité devrait être suppléée par une minoterie dotée d’une capacité de 100 tonnes de farine par jour alimentée en matières premières par des producteurs locaux exploitants 2 000 hectares.

Ce nouveau projet agroalimentaire s’inscrit dans un contexte où le gouvernement ambitionne depuis 2023 de relancer la production locale de blé afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

En Avril dernier, les autorités ont ainsi annoncé des prévisions de récolte de 250 tonnes de blé sur une superficie de 125 hectares au terme de la campagne 2023/2024. Un tel objectif, s’il était réalisé permettrait au pays d’enregistrer un rendement de 2 tonnes par hectare, un niveau encore faible par rapport à celui de l’Egypte (6 tonnes), mais proche de celui de l’Ethiopie (2,8 tonnes) et qui serait supérieure aux rendements du Nigéria, du Maroc et de l’Algérie variant entre 1 et 1,6 tonne/ha.

En attendant les résultats de la moisson, le gouvernement a suspendu les importations de farine de blé jusqu’à nouvel ordre et a fixé comme nouvel objectif l’emblavure de 1 500 hectares pour porter la production de blé à 6 500 tonnes d’ici à 2025.

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