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Au Botswana, la relance de l’industrie du nickel se précise

Le Botswana n'a plus exporté de nickel de manière officielle depuis la fermeture des mines de Selebi et Selkirk en 2016. Rachetées en 2021 par Premium Resources, ces mines font désormais l'objet d'un projet de relance. Cette année, la société a publié des estimations actualisées des ressources pour chacune d'elles.botsw
Le Botswana n’a plus exporté de nickel de manière officielle depuis la fermeture des mines de Selebi et Selkirk en 2016. Rachetées en 2021 par Premium Resources, ces mines font désormais l’objet d’un projet de relance. Cette année, la société a publié des estimations actualisées des ressources pour chacune d’elles.

Premium Resources a publié le mercredi 27 novembre sa première estimation de ressources minérales (MRE) pour le projet de nickel-cuivre-éléments du groupe du platine de Selkirk, au Botswana. Il s’agit d’une étape clé dans le processus de relance de l’industrie locale de production de nickel.

Depuis le dernier trimestre 2016, les statistiques officielles montrent que le Botswana n’a produit aucune tonne de nickel. Cela s’explique notamment par la fermeture des mines de Selebi et Selkirk, aujourd’hui détenues par Premium Resources qui se prépare à les remettre en production. Selon l’estimation publiée ce mercredi, Selkirk héberge 108 000 tonnes nickel de ressources inférées, en plus de 132 000 tonnes de cuivre. L’estimation publiée plus tôt cette année pour Selebi montre que l’ancienne mine héberge plus de 250 000 tonnes de nickel.

« Cette première MRE constitue une base solide pour l’avancement du gisement de Selkirk vers une étude économique. La société évalue actuellement si les hypothèses de teneur de coupure de la MRE initiale peuvent être améliorées par de futures études techniques et métallurgiques visant à optimiser l’efficacité globale de la mine », a commenté Keith Morrison, PDG de la compagnie.

La relance de l’exploitation du nickel au Botswana s’inscrit dans une dynamique de diversification du secteur minier botswanais, dominé par la production de diamants. Ces pierres précieuses représentent en effet le quart du PIB, un tiers des revenus fiscaux et 80 % des exportations du pays, d’après les chiffres du FMI. Outre le nickel, le gouvernement accompagne ainsi le développement de projets de cuivre et de manganèse. Entre 2021 et 2023 par exemple, la production de concentré de cuivre a plus que quadruplé à 54 808 tonnes l’année dernière.

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