L'interconnexion des corridors ferroviaires devrait rendre le service continu et éviter que les trajets se poursuivent par la route, désengorgeant conséquemment cette dernière.
L’interconnexion des corridors ferroviaires devrait rendre le service continu et éviter que les trajets se poursuivent par la route, désengorgeant conséquemment cette dernière.
Le gouvernement angolais projette d’interconnecter les 3 corridors ferroviaires du pays, a annoncé le ministre des Transports, Ricardo D’Abreu. Il s’agit du corridor Nord qui couvre les provinces de Luanda, Cuanza-Norte et Malange, celui du Centre connu sous le nom de corridor de Lobito, (Benguela, Huambo, Bié et Moxico), et celui du Sud qui part de Moçâmedes à Menongue en passant par Cuando Cubango.
Construits selon l’écartement Cape (1 067 mm), lesdits corridors partent des ports de la côte et s’étendent à l’intérieur des terres jusqu’aux provinces de l’arrière-pays. Selon le ministre, une étude de faisabilité est en cours et la prochaine étape sera la mobilisation de financement.
Ce projet devrait permettre de reconfigurer le système ferroviaire de l’Angola qui positionne ce mode de transport comme élément central de son plan pour devenir une plaque tournante de services logistiques en Afrique de l’Est et australe. L’Angola occupe une position géographique stratégique dans la région et offre un accès plus direct à la mer à des pays enclavés comme la RDC et la Zambie, dotés de grosses réserves de minéraux critiques.
Dans le cadre de cette vision, le pays bénéficie d’accompagnement des USA et de l’Union Européenne pour moderniser le corridor de Lobito, le seul qui est une ligne continue reliant les côtes de l’océan Atlantique à la RDC.
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