Contrairement à d'autres pays africains qui développent l'hydrogène vert à partir de l'énergie solaire ou éolienne, l'Angola mise sur son vaste potentiel hydroélectrique pour produire ce carburant d'avenir.
Le 2 octobre, les industriels CWP Global, Sonangol, Gauff et Conjuncta ont conclu, lors de la conférence Angola Oil & Gas à Luanda, un accord en vertu duquel CWP Global se joindra au consortium existant des trois autres partenaires qui développent un projet d’hydrogène vert en Angola.
Il s’agit d’un projet conçu pour utiliser la capacité de réserve de la production d’énergie hydroélectrique existante afin de produire de l’hydrogène vert et des dérivés, avec une capacité d’électrolyse prévue à 600 MW.
Il est actuellement prévu que l’hydrogène vert produit soit combiné avec de l’azote pour fabriquer de l’ammoniac vert destiné à l’exportation. La production d’ammoniac de la phase 1 du projet devrait atteindre 400 000 tonnes par an, avec la possibilité d’augmenter la capacité dans les phases ultérieures.
En s’appuyant sur les infrastructures existantes, ainsi que sur les terrains disponibles pour les installations en aval, le calendrier de développement rapide du projet permet à l’Angola d’être bien placé pour devenir un fournisseur clé d’ammoniac vert avant la fin de la décennie.
Compte tenu de la tendance mondiale et de la volonté d’intensifier la production d’hydrogène vert pour atteindre les objectifs nécessaires à la réduction nette des émissions d’ici à 2050, ce projet pourrait non seulement accélérer la transition vers une énergie propre, mais aussi faire de l’Angola un nouveau pôle d’industrialisation durable en Afrique.
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