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Adili ouvre un centre avec 130 formations spécialisées en cybersécurité au Kenya

L'augmentation de l'utilisation du numérique en Afrique accroît la vulnérabilité du continent aux cyberattaques. Les experts soulignent la nécessité de renforcer les systèmes de sécurité pour contrer ce phénomène, qui entraîne des pertes annuelles estimées à 3,5 milliards USD.

L’augmentation de l’utilisation du numérique en Afrique accroît la vulnérabilité du continent aux cyberattaques. Les experts soulignent la nécessité de renforcer les systèmes de sécurité pour contrer ce phénomène, qui entraîne des pertes annuelles estimées à 3,5 milliards USD.

Le groupe Adili, cabinet panafricain de conseil aux entreprises implanté en Afrique de l’Est, a ouvert à Nairobi au Kenya Adili cyber training Arena, un centre de formation en cybersécurité proposant 130 programmes spécialisés, élaborés grâce à des partenariats avec des institutions internationales.

Les programmes sont destinés aux professionnels de l’informatique ou directement à des équipes au sein des entreprises. Les apprenants recevront des formations pratiques à partir de situations d’attaques réelles qui seront adaptées en fonction des secteurs, notamment la finance, la santé ou encore l’administration.

Selon le président d’Adili, Chris Diaz, ces formations sont conçues pour renforcer la résilience de l’Afrique face aux attaques digitales. Elles abordent la prévention et la gestion d’agressions comme l’hameçonnage, les ransomware, ainsi que d’autres formes avancées de menaces.

La croissance rapide du numérique sur le continent en a fait une cible privilégiée pour les cyberattaques. Ces dernières lui font perdre environ 3,5 milliards USD chaque année, d’après le rapport « Cybersecurity in Africa – A call to Action » du cabinet américain de conseil en stratégie Kearney, publié en juin 2024.

Ce rapport expose le déficit de compétences locale en matière de cybersécurité. Un constat qui rejoint celui de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, qui conclut que le continent est mal préparé à affronter la cybercriminalité. Près de 90% des entreprises qui y sont implantées ne disposeraient ainsi pas de protocole de défense.

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